Tout au long du processus, les élèves ont bénéficié d’un très bon accompagnement.
« En novembre, nous avons eu une première présentation des personnes en charge du label. Les différents axes et les différents critères de notation nous ont été présentés ».
Les établissements audités doivent présenter l’ensemble des actions menées en matière de dd&rs selon ces axes et joindre les documents d’explications et justifications. Les 4 auditeurs (étudiants et pairs) doivent prendre connaissance de ces éléments, les interroger et les évaluer.
« C’est un travail extrêmement long », explique caroline. « Nous avons commencé en janvier pour un audit final en avril. Nous avons lu ce que nous pouvions. La masse de documents est énorme. Les « pairs » nous ont beaucoup aidées à comprendre le fonctionnement. Nous avons chacun commenté les différents critères en commençant par la gouvernance. C’est la partie la plus importante. Même s’il y a des documents très techniques ou très administratifs (je n’ai pas compris l’intégralité), c’est très intéressant pour comprendre le fonctionnement interne de l’établissement. »
L’audit final s’est déroulé également en visio, les auditeurs se sont entretenus avec l’établissement concerné : une école de commerce.
« Il s’agissait ici surtout de comprendre comment tel ou tel plan d’action est mis en œuvre, quel est son résultat, son suivi, ce qu’ils planifient pour la suite »…
Son rôle d’auditrice a permis à Caroline d’avoir du recule sur les démarches environnementales et sociétales entreprises par les établissements. « On se rend compte des difficultés de proposer des actions concrètes, de les financer et qu’entre le moment où une action est envisagée et le moment où elle se met en place il se passe beaucoup de temps…
On se rend compte aussi malheureusement d’un faible impact de certaines actions, en particulier les actions de sensibilisation des étudiants. Les étudiants ne sont pas toujours présents au RDV » déplore Caroline.
L’étudiante a apprécié cette mission. « C’est très chronophage, mais si on s’en tient à une par an, c’est parfait ».
Elle trouve que les critères du label sont extrêmement complets. « Je regrette juste qu’il n’y ait pas une pondération en fonction de la difficulté de mise en place ou de l’impact. Par exemple, il est beaucoup plus facile de mettre en place une semaine de l’environnement que d’agir sur le transport durable des personnels et élèves par exemple. Ces actions complexes mériteraient plus de poids dans la note » conclue Caroline.
L'ENGEES est labelisée dd&rs depuis 2016. Pionnière en la matière, elle fait partie des 10 premiers établissements d’enseignement supérieur (8 écoles et 2 universités) récompensés. En savoir plus